Vendredi 18 juillet, 19h Église Sainte-Croix Heure d'orgue

Paul LEMESLE

Programme

Paul LEMESLE Organiste de l’Eglise Notre-Dame à Rennes

Vendredi 25 juillet, 19h Église Sainte-Croix Heure d'orgue

Bertrand HABERT et Laurent HESRY

Programme

Bertrand HABERT et Laurent HESRY
Organistes à l’Eglise Saint-Croix à Saint-Malo
Oeuvres pour deux orgues

Vendredi 1er août, 19h Église Sainte-Croix Heure d'orgue

Henri-Franck BEAUPERIN

Programme

Henri-Franck BEAUPERIN Organiste titulaire de la cathédrale d’Angers

Jeudi 24 juillet, 21h Église Sainte-Croix Concert

Marc-Antoine CHARPENTIER, Messe

Programme

“Le Concert Spirituel”

Direction : Hervé Niquet

Marc-Antoine CHARPENTIER
(1643 – 1704)

Missa Assumpta est Maria :
Kyrie
Gloria
Antienne pour basse seule H.361
Credo
Offertoire
Sanctus
Elevation H.262
Agnus Dei
Domine Salvum fac Regem H.291

Pause

Marches pour les trompettes H.547
Te Deum H.146

 

Le Concert Spirituel

            Le Concert Spirituel fut la première et la plus prestigieuse des institutions de concert public en France au XVIIIe siècle (1725-1789). Réputé dans toute l’Europe, il attirait les plus grands virtuoses et les principaux compositeurs de l’époque. La programmation y était audacieuse : le patrimoine français et les créations les plus originales y voisinaient ; les genres les plus éclectiques y furent joués (divertissements, extraits d’opéras, cantates, grands motets, symphonies, sonates et concertos). La masse imposante des solistes, des choristes et des instrumentistes – plus d’une centaine ! – réunissait les meilleurs interprètes que la France comptait alors…

            C’est en hommage à cette institution historique qu’Hervé Niquet choisit de baptiser l’ensemble qu’il créé en 1987 Le Concert Spirituel. Il y insuffle la même ambition, le même engagement, le même éclectisme et – surtout – le même esprit d’équipe. Pour toutes ces raisons, Le Concert Spirituel est aujourd’hui devenu l’un des ensembles de référence pour l’interprétation de la musique baroque sur instruments anciens, collaborant à ce titre étroitement aux actions du Centre de Musique Baroque de Versailles et se produisant régulièrement à la Chapelle et à l’Opéra du Château de Versailles.

            Sous la baguette d’Hervé Niquet, le chœur et l’orchestre du Concert Spirituel s’attachent à redonner vie au grand répertoire français des XVIIe et XVIIIe siècles : la musique sacrée (messes et motets de Lully, Charpentier, Rameau, Gilles, Brossard, Desmarest, Colasse, Lalande, Philidor…) la musique instrumentale (Boismortier) et surtout l’opéra, domaine dans lequel ils exhument des chefs-d’œuvre oubliés : Médée de Charpentier, Sémélé de Marin Marais, Proserpine de Lully, Le Triomphe d’Iris de Clérambault, Daphnis & Chloé et Don Quichotte chez la duchesse de Boismortier, Pygmalion de Rameau ou Callirhoé de Destouches. Avec l’esprit d’ouverture qui caractérisait le Concert Spirituel de Paris, Hervé Niquet aborde aussi les œuvres de Purcell (King Arthur, Dido e Aeneas), Lorenzani (motets), Bach (Messe en si) ou Haendel (Messiah, Water Music, Music for the royal fireworks). Il se penche également sur le répertoire classique, dont il interprète des ouvrages célèbres (Don Giovanni, Requiem, Symphonie « Paris » de Mozart, Les Sept dernières paroles du Christ en croix de Haydn) ou inconnus (Te Deum de Philidor, symphonies de Rigel et Gossec, etc.).

            En vingt ans, Le Concert Spirituel s’est illustré dans les festivals les plus prestigieux en France et à l’étranger : Festival d’Ambronay, Printemps des Arts de Monte-Carlo, Septembre Musical de l’Orne, Villa Médicis (Rome), Festival d’Utrecht, Festival Música Antigua (Séville), Lufthansa Festival of Baroque Music (Londres), Bremen Musikfest, Boston Early Music Festival, Rheingau Musikfestival, Festival des Flandres, Festival de Povoa de Varzim (Portugal), Festival d’Art Sacré (Paris), Automne musical du Centre de Musique Baroque de Versailles, Festival de Sablé, Festival de Beaune, Festival de Saint-Michel en Thiérache, Festival de Musique de Potsdam Sans-souci, Festival de Radio France et Montpellier, Festival de Schwetzingen, MDR Musikfestival (Leipzig), Festival de la Chaise-Dieu, Festival des Musiques Sacrées de Fès (Maroc), etc.

        Il est également invité dans les plus grandes salles en France et à l’étranger comme le Concertgebouw (Amsterdam), Palais des Beaux-Arts (Bruxelles), Kurhaus de Wiesbaden, Victoria Hall (Genève), Barbican (Londres), Grande Philharmonie de Luxembourg, Opéra d’Avignon, Opéra de Rouen, Opéra de Montpellier, Auditorium de Lyon, Desingel (Anvers), Opéra-Comique, Salle Pleyel, Théâtre des Champs-Élysées, Théâtre du Châtelet et Cité de la Musique (Paris), Palais des Papes (Avignon), Arsenal (Metz), Gulbenkian (Lisbonne), Library of Congress (Washington), etc.

         Le Concert Spirituel a été nommé aux Grammy Awards pour les Sérénades chez Marie Leczinska de Boismortier. Plusieurs de ses enregistrements ont été sélectionnés par le Sunday Times ou Gramophone. Hervé Niquet a reçu l’Edison Price pour les Water Music and Music for the royal Fireworks de Haendel au Concertgebouw d’Amsterdam en mai 2004. Le Concert Spirituel enregistre exclusivement pour Glossa Music distribué par Harmonia Mundi.

                En 2008 et 2009, Le Concert Spirituel est notamment invité Salle Pleyel (Paris) pour la Messe en si de Bach et le Requiem de Mozart, il donne King Arthur de Purcell (Théâtre des Champs-Élysées, Opéra de Montpellier, Barbican de Londres et Grande Philharmonie de Luxembourg), Don Giovanni de Mozart à l’Opéra de Montpellier. L’orchestre redonne également les Water Music et Music for the royal Fireworks de Haendel (version originale), d’abord en tournée européenne (Concertgebouw d’Amsterdam, De Doelen de Rotterdam, Vredenburg d’Utrecht et Palais des Beaux-Arts de Bruxelles), puis en tournée au Japon (Aichi Prefectural Arts Theater Concert Hall de Nagoya, Symphony Hall d’Osaka Tokyo Opera City Concert Hall).

Depuis janvier 2006, Le Concert Spirituel et Hervé Niquet sont en résidence à l’Opéra de Montpellier.

Le Concert Spirituel en résidence à Montpellier est subventionné par la DRAC Languedoc-Roussillon/Ministère de la Culture, la Communauté d’Agglomération de Montpellier, la Ville de Paris et le Sénat.

Le Concert Spirituel bénéficie du soutien de la Fondation BNP Paribas.

Depuis la création en 1987 du Concert Spirituel par Hervé Niquet, les Docteurs Bru ont été les tout premiers à lui assurer un soutien indéfectible. La Fondation Bru créée en 2005 par Nicole Bru prend désormais le relais.

(*) Sur présentation d'un justificatif.

Jeudi 31 juillet, 21h Église Sainte-Croix Concert

Alfred DESENCLOS : Requiem, et oeuvres de MESSIAEN, POULENC, CASTAGNET, FAURE, DURUFLE

Programme

Choeurs de la Cathédrale Saint Vincent (St-Malo) et “La Scordatura”

Direction : Christophe Sam
Orgue : Frédéric Desenclos

Alfred DESENCLOS :
Requiem, accompagné à l’orgue par son fils, Frédéric DESENCLOS

Francis POULENC :
Salve Regina

Olivier MESSIAEN :
O Sacrum Convivium

Maurice DURUFLE :
4 motets, et Notre Père

Yves CASTAGNET :
O Salutaris

Christophe SAM :
Notre Père

 

Alfred DESENCLOS

Né au Portel (Pas-de-Calais) le 7 février 1912, Alfred Desenclos est mort à Paris le 3 mars 1971. Septième d’une famille de dix enfants, il doit travailler comme dessinateur industriel sur tissus jusqu’à l’âge de vingt ans pour assurer la subsistance familiale. Ayant dû renoncer à poursuivre ses études générales, il entre toutefois au Conservatoire de Roubaix en 1929 pour y étudier le piano qu’il avait pratiqué jusque là en amateur. Armé d’une ténacité à toute épreuve, il récoltera plusieurs récompenses en piano, orgue, harmonie, histoire de la musique, tout en continuant son travail de dessinateur. Le bagage qu’il acquiert en seulement trois ans devait être particulièrement solide, puisqu’il entre au Conservatoire de Paris en 1932. Les études qu’il y mène seront particulièrement brillantes : à plusieurs prix (harmonie, fugue, composition, accompagnement), il ajoutera la gloire toute académique d’un Premier Grand Prix de Rome en 1942. Devenu directeur du Conservatoire de Roubaix de 1943 à 1950, il démissionne de ce poste pour se consacrer à la composition, avant d’être nommé professeur d’harmonie au Conservatoire de Paris en 1967.

La vie musicale du Paris de l’immédiat après-guerre est d’une singulière effervescence. De par sa formation, Desenclos se situe d’emblée dans le camp des néo-classiques, qui doit à cette époque affronter une contestation virulente, largement alimentée par la presse musicale. Desenclos se refuse cependant à croiser le fer et réussira, grâce à son esprit fin et ironique, à préserver une grande liberté d’esprit. Sans renier la qualité de sa formation académique (qui lui a ‘ailleurs permis de mettre fin à ses problèmes matériels), il n’en n’ignore pas les limites, avouant notamment qu’il n’avait « commencé à écrire de la musique qu’à partir de son Prix de Rome ».

Les premiers contacts de Desenclos avec la musique religieuse datent de ses années d’étude au Conservatoire. Il obtient alors, afin d’assurer sa subsistance, un poste de maître de chapelle à Notre-Dame-de-Lorette. Les motets qu’il compose pour cette église suivent la tradition initié par Saint-Saens et surtout Fauré, avec ses harmonise raffinées et son généreux sens mélodique. Après avoir produit plusieurs œuvres purement profanes (quintette, un Concerto pour trompette, un Concerto pour violon, une Symphonie honorée d’un Grand Prix de la Ville de Paris en 1956), Desenclos s’intéresse de nouveau à la musique sacrée, en composant en 1958 deux pièces pour chœur a capella, Nos autem et Salve Regina, qui lui permettent de définir un style qui annonce le Requiem de 1963, très différent de ses motets de jeunesse

Requiem

Composé en 1963, l’œuvre fut créée à l’ORTF, à Paris, le 10 octobre 1965 sous la direction musicale de René Alix ; en Angleterre, à Londres en 1970 et aux Etats-Unis à Détroit en 1975.

Très croyant, Désenclos a conçu ce Requiem comme une grande pièce liturgique bannissant volontairement tout effet théâtral, tout élément tragique, toute tension dramatique, dans l’intention de créer une atmosphère de sérénité contemplative. L’harmonie est généreuse et mouvante (modulations fréquentes), le contrepoint hautement maîtrisé (nombreux canons ou imitations dans l’offertoire, le Sanctus, le Pie Jesu et le Libera me), et les lignes mélodiques dérivent de mélismes grégoriens à l’ambitus restreints et à la rythmique fluide. Il y a sept parties ; la Séquence est omise, et par conséquent le Dies irae intégré au Libéra me (comme chez Fauré, par exemple). L’équilibre est pour Desenclos la vertu essentielle. S’il respecte certains poncifs (la grande à l’unisson du chœur pour le Libera me, indispensable depuis Fauré et Duruflé), il en pulvérise d’autres, évitant par exemple le suave solo du Pie Jesu, remplacé par un chœur aux harmonies de style plutôt médiévales. S’il renonce à citer textuellement de motifs grégoriens de la messe des morts (Duruflé ayant sans doute épuisé le sujet), il n’hésite pas à prendre exemple sur ceux-ci pour forger son matériel thématique (faible ambitus, mélismes, indications « quasi gregoriano »). Cependant, en alternant effets harmoniques et polyphoniques, Desenclos parvient à créer un style original, aussi peu rétrograde qu’il est avant-gardiste, d’une expressivité directe, sans boursouflures ni sècheresse. Rebelle à tout système, il se livre sans aucun a priori, à un savant dosage de tradition et d’initiatives personnelles.

 Frédéric DESENCLOS
Organiste et fils du compositeur

Issu d’une famille de musiciens, Frédéric Desenclos travaille l’orgue auprès de Gaston Litaize et d’André Isoir, remporte les premiers prix d’orgue et complète sa formation par des études d’écriture et d’histoire de la musique au C.N.S.M. de Paris ainsi que de clavecin et de musique de chambre. Lauréat de l’European Organ Competition de Bolton (Grande-Bretagne 1992) et de l’Internationale Orgel Konkurrence d’Odense (Danemark 1994), organiste à Paris puis à la Chapelle royale de Versailles pendant 10 ans, Frédéric Desenclos est à présent professeur d’orgue à l’E.N.M. d’Orléans et directeur musical de l’Ensemble Pierre Robert.

Son activité de concertiste le conduit à participer à de nombreuses manifestations musicales prestigieuses : Amsterdam, Barcelone, Denver, Gent, Haarlem, La Roque d’Anthéron, Lisbonne, Londres, Maastricht, Nantes, Poitiers, Saintes, St-Michel-en-Thiérache, Stockholm, Toulouse, Versailles, York, Zaragoza…

Une large part de son activité discographique (une trentaine d’enregistrements) est consacrée au répertoire baroque qu’il a enregistré pour différentes firmes dont Auvidis, Emi-Virgin Classics, Hortus, K 617, Tempéraments Radio-France, Triton et Alpha.

En 1999, il crée l’ensemble Pierre Robert, qui compte déjà plusieurs enregistrements consacrés à Charpentier, Couperin, Du Mont et Daniélis tous distingués notamment par la critique internationale (cd del mese d’Amadeus, editor’s choice de Gramophone), avec lequel il se produit dans toute l’Europe et aux Etats-Unis.

 

LES CHŒURS DE LA CATHEDRALE SAINT-VINCENT

            Lorsqu’en 1972, la cathédrale Saint-Vincent fut complètement restaurée, le père Rivet, alors curé-archiprêtre émit le désir de voir ce sanctuaire redevenir pleinement l’âme de la cité, et un centre spirituel et culturel pour notre région . Il confia à la Maîtrise D’Aleth cette mission de restauration spirituelle, qu’elle s’efforça, sous la direction du Père Bernard Orhant, de remplir au mieux, en assurant l’animation liturgique de la Grand’ messe chaque dimanche dans la tradition énoncée par les textes du concile Vatican II, et en animant chaque année le Festival de Musique Sacrée.

            La Maîtrise d’Aleth, devenue plus tard les « Chœurs de la Cathédrale Saint-Vincent » est actuellement placée pour les concerts sous la direction de Christophe Sam, et pour la liturgie, sous la direction d’Antoine Hervé.

            Les « Chœurs de la Cathédrale Saint-Vincent » se préparent tout au long de l’année, ainsi qu’à l’occasion de stages ou de journées de travail, à exécuter une œuvre en concert au cours du Festival : ils ont ainsi interprété de nombreux chefs d’œuvres de la musique sacrée : Theresienmesse de Haydn, Spatznmesse de Mozart, messe de Beethoven, oratorios de Mendelssohn, Passion selon Saint Jean de J.S. Bach…

LA SCORDATURA

            Fondé en 1996 sous l’impulsion de Christophe Sam, le chœur de chambre LA SCORDATURA, implanté en Bretagne, réunit seize chanteurs professionnels pour interpréter prioritairement la musique de Bach tout en diversifiant le répertoire. Grâce à un travail vocal et à une recherche musicale approfondie, l’ensemble s’est imposé comme un des ensembles les plus aboutis parmi ceux qui travaillent actuellement en Bretagne.

            L’ensemble a donné une centaine de concerts à Rennes et Métropole (Cesson-Sévigné, Châteaubourg, Champeaux, Le Rheu etc..) mais aussi en France notamment à Saint-Malo, Nantes, Versailles, Paris, Blois, Tours, Vézelay. LA SCORDATURA a également enregistré et produit un disque (messe et motets de Pierre de Manchicourt) diffusé partout en France.

            LA SCORDATURA revisite des compositeurs de la Renaissance tels que Tomas Luis de Victoria, Thomas Crecquillon, Josquin Desprez, Giaches de Wert, Eustache du Caurroy, Antoine Brumel, Roland de Lassus, Cristobal de Morales, Pierre de Manchicourt, Guillaume Bouzignac mais s’attache également à la découverte de répertoires plus tardifs tels que Georg Philipp Telemann, Johann Sebastian Bach, Wolfgang Amadeus Mozart, Félix Mendelssohn, Maurice Duruflé, Gabriel Fauré.

Afin de diversifier son répertoire, son champ d’activités artistiques et proposer une professionnalisation aux jeunes chanteurs, LA SCORDATURA devient la base fondatrice des ensembles spécialisés : FIGURALIS (Renaissance) et Arcade (Baroque) et se donne pour missions : la promotion des répertoires de Bach jusqu’à nos jours, la possibilité, aux chanteurs de Bretagne et d’ailleurs, de se former en intégrant la structure pour des projets professionnels et de se confronter aux exigences des scènes nationales et internationales.

(*) Sur présentation d'un justificatif.

Jeudi 7 août, 21h Église Sainte-Croix Concert

Requiem allemand de Johannes BRAHMS

Programme

Pour ses 30 années de présence au Festival,

le Choeur et orchestre de la Chapelle Ducale de Düsseldorf

sous la direction de Ulrich Brall

chante

Requiem allemand de Johannes Brahms

CHOEUR ET ORCHESTRE
DE LA CHAPELLE DUCALE DE DÜSSELDORF

            Le Chœur de l’ancienne église de la Cour Ducale de Düsseldorf et du Lycée Görres fut fondé le 16 août 1971 pas son directeur actuel Ulrich Brall, qui perpétua ainsi la tradition musicale de son lycée fondé en 1545. Quoique la sécularisation napoléonienne transformât l’église ducale en une église paroissiale, le Lycée Görres conserva des relations privilégiées avec celle-ci. Le Chœur du lycée participe aujourd’hui encore régulièrement au services liturgiques dominicaux. Une exécution mémorable du Messie de Haendel, donné en 1948, à l’occasion du 700ème anniversaire de la cathédrale de Cologne témoigna du désir de la jeunesse allemande d’intérioriser à nouveau les valeurs spirituelles du Christianisme, berceau culturel de notre civilisation occidentale depuis deux mille ans. Lors du dernier quart de ce siècle, le Chœur connut un développement remarquable, qui lui valut de multiples invitations à des concerts donnés dans les villes les plus illustres de l’Occident Latin. Par ailleurs, les choristes du Lycée Görres assurent de plus en plus souvent l’encadrement musical lors de cérémonies officielles en Allemagne (concerts télévisés à l’occasion de la fête nationale allemande, et de l’accueil de l’empereur du Japon).

            Dès l’origine du festival "Düsseldorfer Altstadtherbst" (Festival d’automne de la vieille ville de Düsseldorf), l’Ensemble jouit du privilège de donner le concert d’ouverture. Les programmes et les destinations des multiples tournées du Chœur laissent aisément deviner quelles sont les aspirations philosophiques, culturelles, spirituelles et gastronomiques de son chef, Ulrich Brall : Florence, Venise, Rome, Chartres, Londres, Assise…

            En 1984 fut donné à Rome la Passion selon Saint Matthieu, pour clôturer l’Année Sainte. A l’occasion du 450ème anniversaire de l’Université de Grenade, l’Ensemble de Düsseldorf fut invité à donner La Création de Haydn au palais de Charles Quint. Les cérémonies de canonisation de Maximilian Kolbe s’achevèrent par l’exécution de la Messe du Couronnement de Mozart en la basilique Saint Pierre de Rome. Parmi les activités artistiques, les concerts réguliers à la cathédrale de Chartres, en la basilique San Lorenzo de Florence, et sous l’ "Assunta" de Titien dans la basilique Santa Maria Gloriosa dei Frari de Venise furent les points culminants de concerts toujours particulièrement appréciés par un public enthousiaste. En octobre 2005, les Chœurs de la Chapelle Ducale ont organisé une tournée remarquable avec l’orchestre I Solisti Fiorentini (les professeurs de l’orchestre du Maggio Musicale fiorentino) avec des concerts à Florence et à San Miniato.

            Néanmoins, et ce depuis 30 ans, la participation annuelle de l’Ensemble de Düsseldorf au Festival de Musique Sacrée de Saint Malo garde une place privilégiée dans le cœur des choristes. Leurs efforts soutenus ont largement contribué au succès et au rayonnement de ce Festival.

            La biographie du chef de chœur, Ulrich Brall, se confond avec l’histoire du chœur qu’il recréa il y a plus de 25 ans maintenant. En reconnaissance de son engagement d’artiste en faveur de la réconciliation franco-allemande, le Ministère Français de la Culture lui a décerné en 1988 la médaille de Chevalier dans l’Ordre National des Arts et Lettres. En outre Ulrich Brall est titulaire de la Croix pour le Mérite de la République Fédérale d’Allemagne.

            L’Ensemble Philharmonique, qui accompagne le Chœur lors de ses tournées, se compose de musiciens issus des plus grands orchestres nationaux d’Allemagne. La plupart reviennent chaque année à Saint- Malo afin d’apporter leur concours au Festival.

(*) Sur présentation d'un justificatif.

Mercredi 13 août, 21h Église Sainte-Croix Concert

Le chemin de Saint Jacques

Programme

Choeur Caixa Galicia “Terra a Nosa” Capella Compostelana

Direction : Miro Moreira

“Le Chemin de Saint-Jacques”
Musique de la Renaissance et du Baroque espagnols

“MUSIQUE ANCIENNE DE LA CHORALE CAIXA GALICIA TERRA A NOSA”.


                Formation créée au sein même de la chorale par son directeur, Miro Moreira, avec le soutien de la Fondation Caixa Galicia, afin d’assurer une meilleure diffusion de son activité en musique de chambre et soliste. Son répertoire est étendu et inclut dans ses concerts des montages scéniques et des programmes pour la radio et télévision galiciennes, tels que:

-“Rosa das rosas” y “Ordo profetarum” (Edad media)
– Codex Calixtinus
– Villanescas de Francisco Guerero. Ensaladas de Mateo Flecha. Cancionero de Palacio Upsala y Medinacelli.
– Obras del Barroco español y del periodo Virreinal.

 Dans le domaine de l’opéra:
-Abu Hassan de Webern.
-La Flauta Mágica y Bodas de Figaro de Mozart.
-Bastian y Bastiana, Cenerentola de Rossini.
Et bien d’autres…

Il a donné des concerts dans les principales salles d’Europe et d’Amérique :
– Praga (“le Messie”. Haendel)
– Oporto y Lisboa ( “Jephte” de G. Carissimi. Membra Jesu Nostri de D.Buxtehude).
– Catedral de Santiago:”Vespro de la Beata Vergine” de Claudio Monteverdi.
– N .York. Metropolitam. Música Barroca Española.
– Washington.(Catedral católica) Rencacimiento español
– Caracas. Requiem .”Misa de la Coronación” .Mozart.
– Bogotá. Teatro Colón.” La Creación” . Haydn.

            L’attention est tout spécialement concentrée sur la récupération d’oeuvres des cathédrales galiciennes. La chorale a fait des enregistrements avec les orchestres les plus importants de Galice (Filarmonía de Galicia y Sinfónica de Galicia ) pour la “Misa Unum Deus” et le “Requiem”de Melchor Lopez.

Cycles d’enregistrements et concerts à visée didactique:
– “Barca de Venetia a Padova” de A. Banchieri. Auditorio deGalicia.
– C.D. de “cancións de aquí e acola” de Paulino Pereiro”.

Il s’est produit récemment à New York (Metropolitam Museum: The Cloisters) et à Washington (Catedral Católica) avec une sélection de la Renaissance et du Baroque espagnols.

(*) Sur présentation d'un justificatif.

Dimanche 20 juillet, 19h Église Sainte-Croix Heure d'orgue

Gilles DESROCHERS

Programme

Gilles DESROCHERS
organiste aux Dominicains de Toulouse
            Né à Trois-Rivières au Québec, Gilles Desrochers fait d’abord de solides études de piano, notamment avec Cécile Bérard-Dunn et l’abbé Claude Thompson. De l’Université du Québec, à Montréal, il obtient le diplôme d’interprétation en orgue avec très grande distinction dans la classe de Lucienne L’Heureux-Arel. Titulaire de l’orgue de la cathédrale de Trois-Rivières en même temps qu’élève de Bernard Lagacé, il est professeur d’éducation musicale à l’Ecole des petits chanteurs de cette ville. Boursier du Conseil des Arts du Canada et du Gouvernement du Québec il se rend en France où il perfectionne son art auprès de Xavier Darasse au CNR de Toulouse. Il y obtient un Premier prix d’orgue. Il reçoit les conseils d’autres maîtres tels que Anton Heiller, Harald Vogel, Luigi Tagliavini, Guy Bovet.

            Titulaire de l’orgue de l’église conventuelle des Dominicains de Toulouse, il donne aussi de nombreux concerts au Québec et en France notamment. Il joue dans différents festivals d’orgue en France (Ille-et-Vilaine, Charente-Maritime, Vosges, Toulouse) et au Québec (Montréal, Lanaudière, Pro-Organo). Il joue aussi avec différentes formations musicales. Fondateur de l’association Musica Rangueil et de la série “Orgue en Juin”, professeur à diverses académies d’orgue, titulaire du Diplôme d’Etat de musique ancienne (orgue), assistant spécialisé d’enseignement artistique, Gilles Desrochers enseigne l’orgue aux Ecoles municipales de musique de Ramonville Saint-Agne et de Colomiers, villes limitrophes de Toulouse.

Programme

Jacques BOYVIN (1653-1706)
Suite du Premier Ton :(Grand Plein jeu continu – Fugue Grave – Récit de Cromhorne – Concert pour les Fluttes – Trio – Fond d’orgue – Duo – Tierce en Taille -Trio à deux dessus – Basse de Trompette – Grand Dialogue )

Johann Kaspar KERLL(1627-1693)

Passacaglia en ré mineur

John BENNETT (1735-1784)

Trumpet Voluntary
        Larghetto
        Allegro

Dietrich BUXTEHUDE (1637-1707)

Praeludium en sol mineur BuxWV 149

Johann Sebastian BACH (1685-1750)

Dies sind die heilgen zehn Gebot BWV 678

Denis BÉDARD (1950) Suite du Premier Ton
1- Plein Jeu
2- Dialogue
3- Récit
4- Grand Jeu


Dimanche 3 août, 19h Église Sainte-Croix Heure d'orgue

Peter KOVATS

Programme

Péter KOVATS
Pécs – HONGRIE

           Péter Kováts est né le 26 septembre 1979 à Pécs (Hongrie). Il commença ses études musicales à l’âge de cinq ans au sein de l’école de musique de Nagyatád, où il s’initie au piano et à la formation musicale parallèlement à ses études élémentaires. C’est pendant cette période qu’il participa à divers concours départementaux de piano, musique de chambre et solfège à l’occasion desquels il remporta plusieurs premiers ou seconds prix. Bien qu’attiré par l’orgue avant même avoir débuté ses études musicales, il dut en reporter l’apprentissage face à l’absence de professeur d’orgue et c’est comme autodidacte qu’il commença à toucher cet instrument. En 1992, suivant l’enseignement de József Kárpáti, il remporta deux prix spéciaux au festival des jeunes organistes hongrois, dont un pour son interprétation remarquée d’œuvres de Bach. En 1994, il fut admis au conservatoire de Vác puis au Conservatoire National Supérieur de Musique Franz Liszt de Budapest où il obtient en 2004 son diplôme de concertiste et de professeur d’orgue, avec trois Premiers Prix : orgue (interprétation), enseignement, et thèse.

Ses études musicales se sont déroulées sous l’influence constante de son mentor, István Baróti, organiste titulaire de la cathédrale primatiale de Esztergom, qui le sensibilisa à la musique française pour orgue. Aussi, a-t-il choisi d’étudier en France. Il suivit ainsi l’enseignement de Pierre Mea au conservatoire de Reims, ou encore celui de Pierre Pincemaille au conservatoire de Saint Maur, où il clôt ses études musicales en juin 2008 par une médaille d’or d’improvisation décernée à l’unanimité des membres du jury.

Il est demi finaliste au concours international de Chartres de 2002 et s’illustre en improvisation au concours international d’orgue de la ville de Paris en 2007 où il est finaliste. Péter Kováts se produit régulièrement aux tribunes prestigieuses de son pays natal, mais également en Autriche, Allemagne, Italie, France et Serbie. Son activité de concertiste est cependant plus ancienne puisqu’il donna au cours de sa formation musicale une dizaine de récitals sur l’orgue de la prestigieuse Grande Salle de concert du Conservatoire Liszt. Certains de ses concerts ont même été radiodiffusés, notamment son récital Liszt donné en l’église Saint Matthieu de Budapest.

Comme organiste liturgique, Péter Kováts a tenu plusieurs fois l’orgue de la cathédrale d’Esztergom à l’occasion des fêtes solennelles de l’église catholique et y a ainsi interprété la Messe solennelle pour deux orgues et chœur mixte de Louis Vierne, la « Missa cum Jubilo » de Maurice Duruflé ou encore les œuvres religieuses de Franz Liszt. Il tient souvent les orgues de l’église Saint Maurice de Reims mais garde aussi un contact étroit avec différentes tribunes Parisiennes.

Programme

Johann Sebastian Bach (1685-1750) Passacaille, Prélude et fugue en mi bémol majeur

Nicolas de Grigny (1672-1703) Extraits de la Messe
Cromorne en taille (Kyrie)
Duo (Gloria)
Récit de tierce en taille (Gloria)
Plein Jeu (Premier Agnus Dei)
Dialogue (Troisième Agnus Dei)

Franz Ferenc Liszt (1811-1886) Ave Maria

Louis Vierne (1870-1937) Impromptu et Aubade (Extraits des 24 pièces en style libre)
Maurice DURUFLE (1902-1986) Prélude et fugue sur le nom de Jehan Alain

Improvisations 

Dimanche 10 août, 19h Église Sainte-Croix Heure d'orgue

Emmanuele VIANELLI

Programme

Emanuele VIANELLI

Organiste à la Cathédrale de Milan

            Né à Milan, Emanuele Carlo Vianelli a commencé ses études musicales avec son père; puis il a poursuivi dans la classe de piano de Romana Grego et dans celle de Enzo Corti pour l’orgue et l’écriture. Il a brillamment obtenu ses diplômes d’Etudes Musicales à l’Ecole Municipale de Musique de Milan, et au Conservatoire L. Campiani de Mantoue. Il s’est perfectionné – pour l’orgue et l’improvisation – avec Lionel Rogg au Conservatoire Supérieur de Genève.

            Il a également suivi des cours de spécialisation avec Harald Vogel, Lionel Rogg, Michael Radulescu et Carlo Stella, approfondissant particulièrement l’oeuvre de J.S.Bach avec Wilhelm Krumbach, et le répertoire romantique et contemporain avec Arturo Sacchetti.

            Lauréat des concours d’orgue de Cagliari (1986) et Noale (1987 et 1988), il est concertiste polyvalent, s’impliquant aussi bien comme soliste à l’orgue que comme continuiste et accompagnateur au piano et au clavecin; il a été directeur de divers ensembles vocaux et instrumentaux dans des festivals en Italie et à l’étranger. Il a enregistré pour Carrara et Motette.

            Enseignant d’abord à l’Ecole Municipale de Musique de Milan et à l’Ecole Pontificale Ambrosienne de Musique Sacrée, il est actuellement titulaire des classes d’Orgue et de Solfège – Théorie de la Musique au Lycée Musical de Varèse; titulaire des grandes orgues de la Cathédrale de Milan il est aussi Maître Collaborateur à l’Ecole des Petits Chanteurs de la Chapelle Musicale de la même Cathédrale.

Programme

Jean-Sébastien BACH
(1685-1750)

Prélude et Fugue en Ut majeur BWV 547

Allein Gott in der höh sei ehr BWV 662
(Cantus Firmus orné au soprano)

Allein Gott in der höh sei ehr BWV 663
(Cantus Firmus au ténor)

Allein Gott in der höh sei ehr BWV 664
(trio a 2 clav et pédale)

Prélude et fugue en si mineur BWV 544

Pièce d’orgue en sol majeur BWV 572