Jeudi 3 août, 21h Cathédrale Saint-Vincent Concert

Ensemble Spirito, de Lyon

Programme

Motets des XVII° et XVIII° siècles pour Notre-Dame de Paris et la Chapelle Royale de Versailles

 

 

Chant grégorien

Alma Redemporis mater

 

Marc-Antoine CHARPENTIER 1643 – 1704

Magnificat, H76, pour 4 voix

 

Jean-François LALOUETTE 1651 – 1728

Quae est ista, pour 2 dessus et continuo

O mysterium ineffabile, pour alto et continuo

 

Chant grégorien

Ave Maris Stella

 

André CAMPRA 1660 – 1744

O sacrum convivium, pour 1 dessus et continuo

 

Marc-Antoine CHARPENTIER 1643 – 1704

Pulchra es decora, H52 pour 3 voix et continuo

Salve Regina des jésuites, H27 pour ténor et continuo

 

Jean-Baptiste LULLY  1632 – 1687

Salve regina, pour 3 voix et continuo

 

Sébastien de BROSSARD  1655-1730

Canticum octavum

Feu aspiratio ad Deum pro omni tempore, pour basse et continuo

 

Chant grégorien

Regina coeli

 

Jean-Baptiste LULLY  1632 – 1687

Regina coeli pour 3 voix et continuo

 

Marc-Antoine CHARPENTIER  1643 – 1704

O amor O bonitas H279 pour soprano et continuo

Transfige, o dulcissime Jesu H251 pour 5 voix et continuo

 

 

Ensemble Spirito, 

Direction : Nicole CORTI

Présentation

Spirito est un chœur de chambre basé à Lyon, qui s’est fixé pour but, sous l’impulsion de sa directrice musicale Nicole Corti, de servir le répertoire vocal avec la plus grande exigence tout en l’inscrivant dans notre temps. Spirito est né de la fusion entre deux ensembles professionnels : les Chœurs et Solistes de Lyon (dirigés par Bernard Tétu) et le Chœur Britten (mené par Nicole Corti). Les grandes orientations du projet artistique reposent sur une vision renouvelée du concert et l’ouverture au public le plus large. Ainsi le chœur propose-t-il un répertoire diversifié, de Bach aux compositeurs d’aujourd’hui, et fait-il se côtoyer œuvres nouvelles ou méconnues et chefs d’œuvre reconnus.

 

Dans le même dessein, Nicole Corti souhaite mener avec les chanteurs un travail approfondi sur la présence vocale et corporelle et nourrir la pratique vocale de la rencontre avec d’autres modes d’expression. A cet égard, Spirito invite de manière privilégiée une grande figure de la scène internationale, le compositeur, cinéaste et « créateur de mouvement » Thierry De Mey. Dans sa forme pleine, le chœur rassemble 32 chanteurs. Cet ensemble peut se décliner en plusieurs formats de chambre – de 12 à 24 chanteurs – mais se déploie aussi jusqu’à un effectif symphonique ; les chanteurs professionnels accueillent alors de jeunes chanteurs en voie de professionnalisation et s’associent avec des chanteurs amateurs – l’interprétation d’œuvres fédératrices créant une dynamique vocale à l’échelle de la région.

 

Spirito s’attache à la transmission des savoirs à travers le Jeune Chœur symphonique. Lieu d’échanges et d’insertion professionnelle, cette structure forme et accompagne les jeunes musiciens se destinant aux carrières de chanteur et de chef ; elle leur permet de se produire aux côtés des chanteurs professionnels, d’orchestres et de chefs de renom et, pour certains, d’être intégré progressivement au chœur professionnel. Outre son objectif musical, ce programme se veut également une réflexion sur le rôle de la musique, et plus généralement de l’art, dans la société ; familiarisés avec les actions culturelles menées par Spirito, les jeunes musiciens incorporent cette notion à leur projet d’avenir.

 

Grâce à son ouverture et à la diversité de ses déclinaisons, Spirito peut mener un projet artistique et culturel adapté à la pluralité des publics à travers le nouveau territoire régional, mais aussi en France et à l’étranger. Le chœur prête une attention particulière à l’enfance et à la jeunesse, ainsi qu’aux personnes contraintes par des situations difficiles : projet choral pour les enfants de l’Isère, ateliers de création et pratique artistiques pour les enfants scolarisés en zones prioritaires dans le Grand Lyon Métropole, académie de direction de choeur en Pays de Savoie, académie vocale en Auvergne, concerts-rencontres Ouïe le Jeudi !, conférences, master-classes en région, en France et à l’étranger, et interventions en milieu carcéral.

 

Parmi les projets de Spirito, citons Un Requiem imaginaire avec Jean-François Zygel, mêlant chefs-d’œuvre sacrés du répertoire et improvisations au piano dans une mise en mouvement de Jean-Pierre Jourdain et une scénographie lumière de Jacques-Benoît Dardant ; Valsez maintenant, où Thierry De Mey insufflera mouvement et scénographie à des pages de Brahms, Chopin ou Lehár, avec la complicité du pianiste classique Guillaume Coppola, du pianiste jazz Thomas Enhco et de l’arrangeur Bruno Fontaine ; et enfin Regarde ici-bas, co-commande de Spirito et de la MC2:Grenoble, où les œuvres du compositeur libanais Zad Moultaka se confronteront à celles de Jean-Sébatien Bach dans une réflexion sur les liens entre musique et politique, sur les blessures de l’humanité et de la planète.

 

Spirito est subventionné par le ministère de la Culture et de la Communication (Drac Auvergne-Rhône-Alpes), la Région Auvergne-Rhône-Alpes, la Ville de Lyon et la Métropole de Lyon ; et soutenu par la Sacem, la Spedidam, l’Adami et le FCM. Mécénat musical Société générale est le mécène principal de Spirito. Le groupe Caisse des dépôts est mécène des activités de formation de Spirito. Spirito est membre de la Fevis, du Profedim, de Futurs composés et du BureauExport

 

 

 

Ô Clarissima !

Petits motets pour Notre-Dame de Paris et la Chapelle royale de Versailles

 

Avec ce programme, Nicole Corti nous invite dans un véritable écrin de lumière fait de petits joyaux.

Ô Clarissima ! est entièrement composé de petits motets écrits à la fin du XVIIième siècle et au début du XVIIIième pour les hauts lieux de la musique religieuse française qu’étaient Notre-Dame de Paris et la Chapelle royale de Versailles. Ces motets pour 1 à 5 voix et basse continue honorent tous Marie. Pensés pour une petite formation, ils sont le reflet de la vénération intime.

Se côtoient ainsi des motets de Lully, qui domina l’ensemble de la vie musicale en France sous le Roi-Soleil, de Charpentier qui composa longtemps dans l’ombre de Lully et dont l’oeuvre religieuse est d’une infinie richesse, d’André Campra, successivement maître de chapelle à la cathédrale Notre-Dame et compositeur « attitré » de la Chapelle royale et de Jean-François Lalouette, élève de Lully, qui succéda en 1700 à Campra à Notre-Dame. Le splendide motet Transfige de Charpentier sort quant à lui de la dimension de brièveté comme s’il était un commentaire de la crucifiction et termine ainsi ce programme dans un climat de ferveur et de recueillement profonds. Les 4 antiennes grégoriennes dédiées à Marie peuvent ponctuer le concert ad libitum.